De quoi êtes-vous vraiment affamé? Notre relation avec la nourriture peut se révéler complexe. Ce qui nous carbure joue également un rôle important dans notre vie. La nourriture revêt aussi une fonction symbolique – de réconfort, de récompense et de célébration.
Pour nombre d’entre nous, les plats spéciaux font partie des traditions et rituels. Les fêtes et anniversaires sont soulignés par des mets à la fois copieux, appétissants et nourrissants. Par « aliments réconfortants », nous entendons le plaisir que nous éprouvons en nous délectant de mets caloriques ou des classiques de la cuisine familiale. Qui n’a jamais cédé à la tentation de se récompenser par un repas gastronomique ou un dessert sucré, et ce, même si le péché mignon va à l’encontre du but recherché dans un régime amaigrissant ou un programme de remise en forme?
Nous connaissons tous les bienfaits des fruits, légumes et des quantités auxquels nous devons nous limiter. Qu’à cela ne tienne, c’est le miroir qui nous dit qu’on fait encore une fois une taille de plus.
L’échec des régimes réside dans la complexité de notre relation avec la nourriture.
S’il suffisait de s’en tenir aux quantités appropriées d’aliments sains et de bouger plus, l’Amérique du Nord ne se classerait pas au premier rang mondial de l’obésité, du diabète, des cardiopathies, de l’hypertension artérielle et des maladies rénales.
Les décès dus aux maladies chroniques sont en hausse, et les risques d’en contracter une augmentent de 14 % par année au pays. Vous vous pensez à l’abri? Les statistiques démontrent que cinq de vos amis, collègues ou proches sont touchés. Selon l’Agence de santé publique du Canada, trois Canadiens sur cinq âgés d’au moins 20 ans sont aux prises avec une maladie chronique, et quatre sur cinq sont à risque d’en contracter une. Les mauvaises habitudes alimentaires en sont la cause principale.
L’alimentation devrait être salutaire pour nous – et non néfaste.
Il est possible d’opter pour des aliments sains et bons au goût.
Si vous en avez assez de ne pas être bien dans votre assiette, songez à consulter un diététiste – un spécialiste à qui l’on ne pense pas assez souvent. Il a la formation et les connaissances nécessaires pour élaborer pour vous un plan sur mesure axé sur les résultats. Voici comment il peut changer les choses :
- Vous aider à réduire jusqu’à 60 % les risques de contracter le diabète de type 2 (si vous êtes actuellement à risque).
- Élaborer un plan favorisant de saines habitudes alimentaires que vous prendrez plaisir à adopter.
- Vous permettre de perdre du poids, de réduire votre pression sanguine et vos niveaux de cholestérol.
Malgré le fait que c’est bon pour nous, nous évitons souvent de voir un diététiste parce que nous :
- Nous savons que cela ne sera pas facile.
- Nous pensons manquer de temps.
- Nous avons peur du regard des autres.
- Nous pensons être capables de nous en sortir.
- Nous n’osons pas en parler.
- La nourriture est notre meilleure amie.
- Nous croyons à tort que le problème se réglera de lui-même.
La manifestation la plus visible du défi est que, bien que nous voulions tous nous améliorer – nous imaginant en pleine forme et plein de santé –, nous sommes peu nombreux à aller de l’avant.
Le choix nous appartient toujours. Personne ne nous prendra par la main. Si les excuses abondent et que les raisons pour nous saboter sont faciles à trouver, tout est tributaire de notre propre volonté.
Certains d’entre nous jouissent d’une constitution robuste faisant croire que nous sommes invincibles et que tous les écarts sont permis. Tôt ou tard, seul l’avenir nous prouvera le contraire.
L’unique vérité c’est que quelqu’un est là pour vous; quelqu’un qui comprend tout ça. Si vous souhaitez véritablement vivre en meilleure santé, si le bouton du pantalon ne s’attache plus, que vous voulez plus d’énergie pour votre famille et que le gradateur du cerveau ne s’éteint pas graduellement au beau milieu de l’après-midi, il y a quelqu’un qui comprend tout ça. Les diététistes autorisés accessibles par le biais de votre Programme d’aide aux employés sont sur appel pour vous aider avec des conseils nutritionnels.
Qu’avez-vous à perdre sinon quelques kilos, du mauvais cholestérol, de la tension artérielle et de la glycémie? Décrochez le téléphone, réduisez vos risques et positionnez-vous sur la bonne colonne des statistiques.
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